Se faire plaisir via l'alimentation est une des choses que tout le monde où presque aime dans la vie. Se faire plaisir sainement c'est encore mieux et d'autant plus lorsque c'est Made in France.
Une présentation de quelques produits qui pourront vous satisfaire.
GOOD VIE
La Good Vie est une boisson sans alcool unique, issue d'un nouveau procédé de fermentation de jus et purée de fruits bio. Elle est deux fois moins sucrée qu'un jus de fruits ou qu'un soda, sans sucre ajouté et fabriquée avec seulement 3 ingrédients : un peu d'eau, des fruits bio et des ferments. L'équilibre parfait entre la sucrosité, l'acidité et l'aigreur de la fermentation (#kefir, #kombucha), tout ça avec une naturalité inégalée... Bref, une boisson avec une palette aromatique riche mais accessible qui gagne à être connue pour des pauses déjeuners pas trop sucrées, ou des apéros sans alcool festifs et gourmands (<0,5°).
Good Vie Pomme / Fraise :
La Good Vie Pomme / Fraise c'est la référence qui fait retomber en enfance grâce à son goût de compote que préparait mamie au goûter. A la fois acidulée et légèrement sucrée, elle emmène tout droit dans la cour de récréation pour une partie de bille avec de vieux amis, à la différence que cette fois-ci, nous sommes bien plus grands.
3,90€ à 5 €TTC (verre 33 cl) 1.95€ à 3,50€ TTC (canette de 25 cl)
Dans la gamme :
Good Vie Myrtille / Pomme / Banane
Good Vie Ananas / Mangue
MIOUM COOKIES
MiOUM, révolutionne le goûter des petits et grands et déclare la guerre aux cochonneries.
Alors qu’ils étaient encore étudiants, Cédric Gentils et Robin Castello décident de se battre pour le mieux manger dans le secteur qui en a le plus besoin : les goûters pour enfants. Forts de leurs connaissances agricoles et agroalimentaires, mais surtout de leur persévérance, ils créent la startup MiOUM pour aller au front et gagner la guerre contre les cochonneries grâce aux pouvoirs des légumineuses..
MiOUM est une marque ludique et délicieuse qui s'engage à révolutionner les goûters des enfants en leur redonnant une valeur nutritionnelle méritée. Elle propose des produits 100% végétaux, élaborés à partir de haricots blancs naturellement riches en fibres et protéines végétales qui incarnent une alimentation responsable.
Une fabrication française :
MiOUM soutient l'économie locale et garantit des normes élevées de qualité et de sécurité alimentaire. Leurs produits sont fabriqués avec plus de 70% d’ingrédients provenant de l'agriculture française. Chaque étape de la production, du sourcing des ingrédients à la fabrication, est réalisée avec le plus grand soin.
Proposant une véritable alternative à inclure dans le quotidien de chaque enfant, les goûters MiOUM contiennent 30% de sucres en moins au minimum, sont réduits en mauvais gras et sans colorants ou autres substances nocives. Ils sont fabriqués à partir de haricots blancs naturellement riches en fibres et protéines végétales, ce qui contribue à rendre les produits MiOUM sains, 100% végétal mais surtout toujours aussi gourmands ! Les snacks MiOUM arborent donc fièrement un Nutri-Score vert favorisant ainsi une alimentation équilibrée grâce aux légumineuses.
Dans la gamme :
CARAMEL & PÉCAN
COOKIES CHOCOLAT & NOISETTES
CRANBERRIES & AMANDES
Disponible en 3 boîtes dès 12 euros ou 5 boites + 1 offerte à 19,90 euros Pack découverte 2 boîtes de chaque saveur à 19,90 euros *1 boîte = 8 cookies
CHOCOLATERIE GLAZ
Chocolaterie artisanale cacao-côtière
Toutes les créations GLAZ sont fabriquées au cœur de la presqu’ile de Quiberon. La nature, avec l'océan en figure de proue, leurs voyages et leurs passions font partie intégrante de leur atelier et se retrouvent dans leurs ganaches infusion de basilic et jus de yuzu, pralinés pistache à la fleur de sel de Guérande… Si on ne peut les voir à la chocolaterie, il faut faire cap un peu plus à l'ouest, où ils sont certainement en train de surfer au milieu de l'écume avec les poissons.
Dans la vaste gamme :
Barre caramel beurre salé praliné noisettes :
La barre cacao-côtière Glaz au caramel beurre salé avec un double cœur au praliné noisette, enrobée de chocolat noir.
Poids net 50g
Prix de vente conseillé : 7 euros
DIOGO VAZ
Cacaoculteur engagé, à São Tomé-et-Principe
De la culture du cacaoyer à la confection de délicieux produits, Diogo Vaz offre des chocolats millésimés d'une qualité exceptionnelle, offrant une expérience gustative unique avec des arômes singuliers. Installé au cœur de l'île de São Tomé-et-Principe, Diogo Vaz cultive son cacao avec un profond respect pour l'environnement et un engagement envers le bien-être de la population locale. En 2014, il a créé une plantation entièrement certifiée en agriculture biologique, préservant ainsi son héritage et perpétuant un savoir-faire ancestral. La vaste forêt de cacaoyers de l'entreprise s'étend sur plus de 420 hectares, bénéficiant de la richesse de la terre volcanique et d'un climat propice, créant ainsi un terroir unique au monde pour la production de cacao. La plantation est entièrement en agroforesterie avec des cacaoyers plantés sous les grands arbres, sous canopée. Grâce à son histoire, sa passion et son ancrage local, la marque Diogo Vaz offre un cacao d'exception.
Vers quelle gourmandise vous laisseriez-vous tenter ? Toutes j'en suis certaine....
Crédits photos retouchées : Dame Skarlette
Produits offerts
Se faire plaisir via l'alimentation est une des choses que tout le monde où presque aime dans la vie. Se faire plaisir sainement c'...
Avec : Yves-Batek MENDY, Manon BRESCH, Inas CHANTI, Matthieu LUCCI, Clémence BOISNARD, Dimitri DECAUX, Victor BONNEL, et la participation exceptionnelle de Johan HELDENBERGH
Distribué par Wayna Pitch
Genre : Drame
Origine : France
Durée : 1 h 11
Synopsis :
Après
plusieurs années, un groupe de jeunes adultes se retrouve. L'époque du
lycée est révolue, mais les amis tentent d'en raviver l'esprit et les
liens. Lors de cet après-midi hors du temps, où les souvenirs et
non-dits refont surface, chacun prend conscience de ce qui a changé.
A propos du réalisateur :
Léo Fontaine est né à Chatenay-Malabry en 1994, il est diplômé à 3IS dans le domaine du cinéma et de la réalisation en 2016, année durant laquelle il co-écrira et réalisera son court-métrage de fin d’études “Fils De”. Il tourne par la suite en 2017 son deuxième court métrage “L’un pour l’autre”, sur le football et l’adolescence, qui sera sélectionné dans des festivals de films de sport comme celui de Barcelone.
En 2019, il réalise “Emma Forever” qui raconte une histoire d’amour entre deux adolescents se rencontrant à une soirée d’anniversaire d‘une connaissance commune.
En 2021 : “Les cœurs en chien” sort avec un joli quatuor d’acteurs et d’actrices, Victor Bonnel, Héloïse Volle, Bilel Chegrani et Manon Bresch, qui interprête notamment le rôle de Lila dans son premier long-métrage.
En 2024, Léo Fontaine sort donc son premier long-métrage “Jeunesse, mon amour”, qui traite du sujet de la nostalgie et de la préservation des liens entre anciens amis. 2024, c’est aussi l’année de son nouveau court métrage “Qu’importe la distance” sélectionné au festival de Clermont-Ferrand. Ce film-documentaire raconte le périple d’une femme partant voir son fils en prison pour la première fois.
A propos des interprètes :
Manon Bresch joue Lila. Cette jeune actrice française avec déjà 10 ans de carrière a débuté à la télévision dans Plus belle la vie. On a pu la revoir dans les séries Mortels et Baron noir et au cinéma dans Le jour où j'ai brûlé mon cœur, Voleuses ou encore une zone à défendre.
Yves-Batek
Mendy est Alban. C'est également un acteur français remarqué dans Des
garçons de province. A sortir des films où il joue comme Le silence des
naufragés ainsi que Youcef. Dans ce long métrage il est l'ancien petit
ami de Lila.
A noter également au générique Matthieu Lucci qui est Matt l'actuel amoureux de Lila. Ce dernier a été remarqué dans L'atelier, L'été l'éternité, Le patient et dernièrement dans Le tableau volé.
Dimitri Decaux est Dim qui invite son ancienne bande de copains pour des retrouvailles. On a déjà pu le remarquer dans Un si grand soleil et au cinéma dans Le soleil reviendra. C'est ici son premier grand rôle.
A noter également la présence de Inas Chanti (Mélo) vue dans L'horizon, Je t'aime filme moi ou encore Si proche du soleil. Clémence Boisnard (Mami) remarquée dans La fête est finie, La terre des hommes, Mémoire trouble. Quant à Victor Bonnel (Elio) il était au générique de L'heure de la sortie, La nuée, La fille au cœur de cochon.
Cette
histoire de retrouvailles d'une bande de copains/copines, est une bonne
idée de départ, surtout que beaucoup se sont perdus de vue.
On
s'aperçoit très vite qu'en vieillissant, et surtout en prenant des
chemins différents, on change de mentalité, de goût, de perception de la
vie, et bien qu'au départ, tout est bon enfant, qu'ils rigolent, se
remémorent le passé, la suite va devenir plus ambiguë avec des conflits
qui apparaissent.
Très
vite Matt va se montrer jaloux d'Alban, l'ancien petit ami de Lila, ce
qui va faire que l'atmosphère va devenir lourde et pesante.
Les
comédien(ne)s sont tous très spontanés, et certain(e)s avaient déjà
collaboré avec le réalisateur. Ce dernier nous perd un peu lorsqu'ils
partent tous en forêt et l'histoire de ce chien perdu est un peu décalée
par rapport à cette bande d'amis et le contexte ambiant.
Jusqu'au
bout de ce long métrage, Léo Fontaine laisse planer le doute sur les
sentiments de Lila et on ne sait pas au final qui elle choisira entre
Matt ou Alban.
Jeunesse
mon amour est un film d'aujourd'hui, qui nous prouve que toute personne
est différente et il y a celles et ceux qui avancent vers le futur et
celles et ceux qui restent ancrés dans le passé. Le réalisateur
s'annonce prometteur pour ses films à venir.
MA NOTE : 3.2/5
Crédits photos et vidéo : Wayna Pitch
EN SALLE LE 8 MAI 2024 JEUNESSE MON AMOUR Réalisé par Léo Fontaine Avec : Yves-Batek MENDY, Manon BRESCH, Inas CHANTI, Matthieu LUCCI,...
Envie d'un dessert au dernier moment, des invités qui arrivent alors que ne les attendait pas, un gâteau rapide et bon c'est possible.
"Même sans four, il est tout à fait possible de satisfaire une envie gourmande" - Coralie
Charlotte, tiramisu, cheesecake, marquise, parfait glacé, mais aussi
quelques recettes détournées de tartes, de cookies et même un brownie…
Régalez-vous avec 35 desserts fondants, crémeux ou croustillants, qui
préfèrent la fraîcheur d’un réfrigérateur à la chaleur du four !
Qu’il
s’agisse d’une envie gourmande, d’un goûter entre amis ou d’un repas
festif, vous trouverez dans ce livre des idées de douceurs sans cuisson
qui raviront à coup sûr toutes les papilles !
Le
comportement du jeune Minato est de plus en plus préoccupant. Sa mère,
qui l’élève seule depuis la mort de son époux, décide de confronter
l’équipe éducative de l’école de son fils.
Tout semble désigner le professeur de Minato comme responsable des problèmes rencontrés par le jeune garçon.
Mais au fur et à mesure que l’histoire se déroule à travers les yeux de
la mère, du professeur et de l’enfant, la vérité se révèle bien plus
complexe et nuancée que ce que chacun avait anticipé au départ...
A propos du réalisateur :
Né en 1962 à Tokyo, KORE-EDA
sort diplômé de l’université de Waseda en 1987, puis intègre la chaîne
de télévision Man Union où il réalise plusieurs documentaires primés. En
2014, il crée sa propre société de production, Bun-Buku. En 1995, son
premier long métrage, MABOROSI, inspiré du roman de MIYAMOTO Teru,
remporte l’Osella de la 52ème Mostra de Venise. Avec AFTER LIFE (1998),
distribué dans une trentaine de pays, le réalisateur est salué partout
dans le monde.
En
2001, DISTANCE est sélectionné en compétition au festival de Cannes et,
trois ans plus tard, le quatrième opus du cinéaste, NOBODY KNOWS, vaut à
YAGIRA Yuya d’être le plus jeune acteur à décrocher le prix
d’interprétation du festival de Cannes.
En
2006, le réalisateur signe HANA, son premier film d’époque. En 2008, le
drame familial STILL WALKING, qui s’inspire du propre parcours de
Kore-Eda, est plébiscité dans le monde entier. En 2009, AIR DOLL est
présenté dans la section Un Certain Regard du 62ème festival de Cannes
et salué pour sa représentation inédite d’un fantasme amoureux. En 2011,
I WISH remporte le prix du scénario au 59ème festival de San Sebastian.
En
2012, il participe à la série Going Home. En 2013, TEL PÈRE, TEL FILS
obtient le prix du jury au festival de Cannes et le prix du public aux
festivals de San Sebastian, Vancouver et Sao Paulo, et s’impose comme
l’un de ses plus grands succès commerciaux.
En
2015, NOTRE PETITE SŒUR est présenté en compétition au festival de
Cannes et décroche cinq prix – donc ceux du meilleur film et du meilleur
réalisateur – aux « Oscars » japonais, ainsi que le prix du jury au
festival de San Sebastian. En 2016, APRÈS LA TEMPÊTE est présenté dans
la section Un Certain Regard du festival de Cannes. Un an plus tard, THE
THIRD MURDER est sélectionné en compétition à la Mostra de Venise. En
2018, UNE AFFAIRE DE FAMILLE obtient la Palme d’or du 71ème festival de
Cannes, le César du meilleur film étranger et se voit sélectionné à
l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Son tout premier film
tourné en dehors du Japon, LA VÉRITÉ, interprété par Catherine Deneuve
et Juliette Binoche, fait l’ouverture de la 76ème Mostra de Venise. En
2022, il tourne LES BONNES ÉTOILES en Corée du Sud et gagne le prix du
jury œcuménique. Le film vaut à Song Kang-Ho le prix d’interprétation au
75ème festival de Cannes.
Il
a également produit les films de jeunes cinéastes japonais, comme
KAKUTO de Yusuke Iseya, présenté au festival de Rotterdam en 2003. WILD
BERRIES (2003) de NISHIKAWA Miwa, SWAY, de la même cinéaste, présenté à
la Quinzaine des Réalisateurs en 2006, et DEATH OF A JAPANESE SALESMAN
(2011) de SUNADA Mami qui a ému le monde entier.
A propos des interprètes :
- ANDO SAKURA DANS LE RÔLE DE MUGINO SAORI
Née en 1986 à Tokyo, ANDŌ Sakura
a fait ses débuts dans OUT OF THE WIND (2007) réalisé par son père Eiji
Okuda. Un an plus tard, elle se produit dans LOVE EXPOSURE de Sion
Sono, présenté au festival de Berlin, qui lui vaut plusieurs prix. En
2014, avec 100 YEN LOVE de Masaharu Take et 0.5 MM de Momoko Ando, elle
remporte de nombreuses distinctions dont l’Oscar japonais de la
meilleure comédienne. Avec UNE AFFAIRE DE FAMILLE, Palme d’or 2018, elle
collabore pour la première fois avec KORE-EDA et remporte un nouvel
Oscar japonais. Elle décroche aussi le prix du meilleur second rôle pour
A MAN de Kei Ishikawa, présenté à la Mostra de Venise.
NAGAYAMA EITA DANS LE RÔLE DE HORI MICHITOSHI
Né à Tokyo en 1982, NAGAYAMA Eita
a fait ses débuts dans BLUE SPRING (2002) et tenu son premier grand
rôle dans SUMMER TIME MACHINE BLUES en 2005. Il s’est surtout fait
remarquer dans DEAR DOCTOR (2009), la saga TADA’S DO-IT-ALL HOUSE
(2011/2014), HARA KIRI : DEATH OF A SAMURAI (2011), TRAIN BRAIN EXPRESS
(2012), SIX FOUR : PART 1 AND PART 2 (2016), THE RINGSIDE STORY (2017),
MIXED DOUBLES (2017), MY FRIEND A (2018) et IN THE WAKE (2021).
KUROKAWA SOYA DANS LE RÔLE DE MUGINO MINATO
Né à Saitama en 2009, KUROKAWA Soya
a fait ses débuts dans la série Tokyo Alien Bros (2018), puis s’est
produit dans d’autres productions télévisées. Avec MONSTER, c’est la
première fois qu’il s’illustre au cinéma. Côté petit écran, on l’a
encore vu dans HANATAKA YUUETSUKAN #104 (2018), EMERGENCY INTERROGATION
ROOM (2019), SCARY TRUE STORIES (2019), MR. FROG THE SERIAL KILLER
(2020), KIYOSHIKO (2021), YONIMO KIMYOU NA MONOGATARI ‘SKIP’ (2021), ET
KENJUSHO : MITSUKUNI KO TO ORE (2021).
HIIRAGI HINATA DANS LE RÔLE DE HOSHIKAWA YORI
Né
à Kyoto en 2011, HIIRAGI Hinata a fait ses débuts dans le téléfilm MY
MURDEROUS INTENT WAS IN LOVE (2021). Puis, on l’a vu dans DEAREST (2021)
et DON’T CALL IT MYSTERY (2022), ou encore la série COME COME EVERYBODY
(2022). Il s’est surtout fait remarquer pour son interprétation d’un
petit garçon souffrant d’une maladie cardiaque dans PICU: PEDIATRIC
INTENSIVE CARE UNIT (2022). Il trouve ici son premier rôle au cinéma.
TANAKA YUKO DANS LE RÔLE DE FUSHIMI MAKIKO, LA DIRECTRICE
Née à Osaka en 1955, TANAKA Yūko
a remporté plusieurs prix pour sa prestation dans AMAGI PASS, dont le
prix d’interprétation du festival de Montréal, le Blue Ribbon, le Kinema
Junpo Award et le Mainichi Film Award de la meilleure actrice. La même
année, elle campe la protagoniste de la série OSHIN qui bat des records
d’audience et de popularité. En 1997, elle prête sa voix à PRINCESSE
MONONOKE de MIYAZAKI Hayao. En 2005, sa prestation dans THE MILKWOMAN et
HI-BI: DAYS OF FIRE lui vaut plusieurs distinctions, comme le Kinema
Jumpo Award, le Hochi Film Award et le Mainichi Film Award de la
meilleure interprétation. On l’a aussi vue à la télévision dans MOTHER,
WOMAN, ANONE et LOVE WITH A CASE écrit par SAKAMOTO Yuji.
Le réalisateur nous propose, une histoire, et surtout un scénario intelligemment bien écrit et pensé par SAKAMOTO Yuji.
En
fait, ce film se déroule en 3 parties, vues par 3 des protagonistes.
Nous aurons les 3 versions et l'histoire prendra forme petit à petit.
Ces
tranches de vie vont être différentes suivant le personnage. Le
réalisateur nous surprend, nous perd parfois car il nous mène vers
différents cheminements, et lorsque l'on visionne le récit vu par
quelqu'un d'autre on se prend à penser différemment. Comme un thriller
il nous mène vers de fausses pistes pour mieux nous ramener vers la
réalité.
Cette
œuvre aborde le manque d'un des parents, la maltraitance, le
harcèlement, l'amour qui a une place prépondérante dans ce film.
On
comprend aisément pourquoi L’innocence a obtenu le prix du meilleur
scénario au dernier Festival de Cannes. On ne peut pas ne pas citer la
musique de Ryūichi SAKAMOTO qui est exceptionnelle et apporte une force
indéniable à ce long métrage.
Avec
des scènes touchantes, une lumière exceptionnelle, des acteurs
émouvants, une intrigue exceptionnelle, ce film nous touche en plein
cœur.
Dans un hôpital de la région parisienne, un psychiatre se dévoue à sa mission au risque de perdre pied.
Comment bien soigner dans une institution malade ? Dans un hôpital de la région parisienne, le Dr. Abdel-Kader, psychiatre de liaison, navigue des Urgences au service de réanimation, de patients atteints de troubles mentaux à ceux qu’une maladie chronique retient alités. En dépit des impératifs de rendement et du manque de moyens, il s’efforce d’apaiser leurs maux.
Nicolas Peduzzi grandit en Italie où il entame des études de théâtre et de cinéma. Il s’installe ensuite aux États-Unis pour suivre les cours de nuit de Susan Batson et réalise alors plusieurs courts métrages autofinancés avant un premier long métrage, Southern Belle, sorti en France en 2018. Le film est présenté dans de nombreux festivals, intègre la sélection Best of doc du « Mois du documentaire » 2019 et remporte le Grand Prix du FID Marseille. Nicolas réalise ensuite Ghost Song, sélectionné à l’ACID en 2021, lauréat au festival de Séville, sorti en salles en 2022 et shortlisté par Vice aux États-Unis.
État Limite, lauréat du Prix du Jury au CPH:DOX 2023 et présenté à l’ACID Cannes 2023, est son troisième long métrage.
A propos du psychiatre :
Fils de médecins syriens établis en France, Jamal Abdel-Kader a grandi dans les couloirs de l’hôpital public. C’est là qu’il se sent chez lui, là qu’il a décidé de poursuivre sa vocation de psychiatre. Depuis 5 ans, il exerce en tant que médecin de liaison dans des hôpitaux publics parisiens.
L’essentiel de sa patientèle se compose de personnes affectées de maladies génétiques graves, de personnes en fin de vie, de rescapé.e.s de tentatives de suicide exigeant un suivi quotidien et personnalisé. En parallèle, il forme de futur.e.s soignant.e.s à la pratique délicate de la psychiatrie.
Notes d'intention :
"L’hôpital public français a toujours eu pour moi un visage amical : c’est lui qui avait sauvé mon père en 1990, lui qui m’avait accueilli et soutenu en service psychiatrique lorsque j’en avais eu besoin. Il y a quatre ans, la crise sanitaire a révélé l’ampleur du mal-être de l’institution, mais les causes de la gangrène étaient évidemment plus profondes. J’ai voulu les interroger, comprendre où et comment s’était ouvert la brèche, et je me suis mis à filmer le quotidien des soignants de l’hôpital Beaujon. Là, j’ai rapidement rencontré Jamal, figure indispensable et controversée. Indispensable : c’était le seul médecin psychiatre de l’établissement ; controversé ; malgré sa jeunesse, malgré tout son amour pour l’hôpital, il travaille vent debout contre les évolutions drastiques de l’institution, qui contredisent frontalement ses valeurs humanistes. Chaque jour, baskets aux pieds, il gravit et dévale à l’infini les escaliers de fer, courant d’un service à un autre et d’un chevet à un autre. Jamal, c’est Sisyphe, et Beaujon sa montagne. Notre premier contact fut frontal : en pleine explosion Covid, Jamal se méfiait des journalistes. Il a fallu que je montre patte blanche et lui prouve que ma démarche n’était pas journalistique. J’ai donc pris mes quartiers à Beaujon pour accompagner ses médecins et ses patients au long cours. C’est là ce qui l’a convaincu : le temps, c’est le cheval de bataille de Jamal. Dans un environnement déraisonnable de vitesse, qui enterre les gens sous les chiffres, il se fait un devoir de prendre son temps avec ses patients et leurs proches, et de leur offrir l’attention et l’écoute que personne ne veut, ne peut plus leur prêter. Il apaise, rassure, oriente avec une patience infinie. Un des enjeux du film, pour moi, est donc de faire exister ensemble ces temporalités contradictoires : d’un côté le rythme effréné de l’hôpital, en état d’urgence permanent – longs couloirs surpeuplés, échanges entre deux portes, cris des patients en demande d’attention ; de l’autre, les bulles de temps que Jamal aménage pour ses patients, imperméables au chaos. Pour ses patients, mais aussi pour ses collègues : Jamal leur a consacré beaucoup de son temps et de son énergie pendant le Covid, et certains ont gardé l’habitude de s’ouvrir à lui de leurs problèmes. Le film fait donc aussi entendre les voix de Romain, aide-soignant, d’Alice et de Lara, les internes qui le secondent au quotidien, d’Ayman, ancien patient devenu stagiaire. Toutes et tous partagent une même vocation et racontent l’amour du soin, mais aussi le vertige face à la souffrance des patients, leur propre mal-être, leurs doutes et leurs aspirations.
Jamal et ses internes sont les seuls médecins de Beaujon à circuler dans tous les services. A travers eux, j’ai donc eu accès à l’ensemble de l’hôpital. Partout le même constat : manque de financements, de lits, de personnel et de temps. Tant de manques pourraient se payer d’un défaut d’attention. Ce n’est pas le cas : les soignants de l’hôpital Beaujon retendent chaque jour leur effort vers l’idéal humaniste qui les a conduits à s’engager. Pour autant, tout le monde n’est pas prêt à sacrifier sa vie et sa santé sur l’autel de ses idéaux. Jamal est un personnage à part, hors du commun, dostoïevskien, un peu border en fait, qui substitue au monde tel qu’il est, le monde tel qu’il voudrait qu’il soit. Le problème, c’est que le réel menace toujours de le rattraper. C’est son corps qui a donné l’alerte le premier : une douleur lombaire s’est installée au fil des semaines. Et avec la douleur, le doute. Le film soulève ainsi le masque de confiance affiché par Jamal pour révéler ses doutes : a lui aussi, il semble parfois que les lignes ne bougeront pas assez vite, et que l’épuisement, la solitude, le manque de reconnaissance et le découragement finiront par avoir raison de sa vocation.
Le film raconte la force de son idéalisme, mais on comprend que Jamal doit accepter les limites de son humanité. Lorsque Jamal est au chevet de ses patients, je recueille leur témoignage. Je suis sensible aux personnalités troubles, et je partage avec Jamal cette idée que le dérèglement d’une société se mesure à la façon dont elle traite ses « fous ». Après deux premiers documentaires sur des personnages tourmentés aux États-Unis, État Limite fait entendre la souffrance des gens qui échouent ou se réfugient à l’hôpital, et que notre société française s’arrange pour ne pas voir. Au fond, l’hôpital Beaujon est un territoire aussi difficile d’accès que la banlieue de Houston, et les névroses des uns et des autres résonnent à l’unisson.
De manière générale, la gestion des troubles psychiatriques en France m’interpelle. Méconnue par les uns, dénigrée par les autres, la psychiatrie est indispensable à l’épanouissement de notre société. Le décalage entre la fragilité des patients et la rigidité de l’institution, trop bureaucratique, trop protocolaire, est intolérable. Intolérable, enfin, le fait que des médecins doivent assumer la tâche écrasante de soigner les hommes que la société a rendus fous". - Nicolas Peduzzi
Cette plongée au cœur de cet établissement, et de ce métier, est impressionnante. Comment ne pas tomber malade, ou devenir fou au contact de ces malades, mais surtout avec le rythme fou imposé, et le nombre de personnes qu'il faut examiner ?
Le Dr Jamal Abdel-Kader n'est pas un psychiatre comme les autres. Il n'enchaine pas les patients, il prend son temps, échange avec eux et il a un pouvoir de communication immense afin de faire parler ces personnes mal dans leur peau et qui ont fortement besoin d'aide.
Dans État Limité, le manque de personnel, de matériels dans un hôpital de l'assistance publique est vraiment bien décrit, et avec certainement un petit salaire, ces salariés se donnent comme jamais afin d'obtenir un résultat, parfois en vain.
Lorsqu'ils arrivent à soigner une personne en détresse, pour eux c'est une joie intense. Pourtant cette souffrance est bien présente, mais parfois non reconnue comme une maladie, et l'on comprend que ce service est parfois laissé pour compte.
Grâce au réalisateur, et aux protagonistes qui ont bien voulu se laisser filmer, on suit au plus près les différentes histoires. Chaque malade est différent, et bien que l'on regarde chaque cas, ce film est surtout là pour montrer les dysfonctionnements qui peuvent exister dans ce genre d'hôpital, et l'on se dit que le métier de psychiatre serait peut être mieux dans un établissement privé et mieux payé, mais ce n'est pas ce qui importe à ce médecin.
On peut noter ce mélange de clichés et de film, avec des photos belles mais graves, et une musique qui l'est tout autant.
Les praticiens humains, qui prennent le temps, sont uniques désormais et le Dr Jamal Abdel-Kader est un homme à part. Exceptionnel il l'est, mais ne le sait pas lui-même, il accomplit simplement son travail. Il nous entraine tout au long de ce documentaire avec lui et on se pose la question de savoir comment il fait pour se démultiplier. On ressent parfois le mal-être des patients, mais aussi parfois de son abattement, mais qui ne dure jamais longtemps, qui se bat parfois contre des moulins à vent.
Un être inestimable qui mérite une reconnaissance infinie. Un film rare et authentique.
MA NOTE : 3.8/5
Festivals :
Festivals internationaux
CPH: DOX - Danemark - Mars 2023 | Mention Spéciale du jury Dokufest - Kosovo - Août 2023 Zurich Film Festival - Suisse - Septembre 2023 DocLisboa - Portugal - Octobre 2023 Festival IFF Stockholm - Suède - Octobre 2023 Ramdam Festival - Belgique - Janvier 2024
Festivals nationaux
Acid Cannes 2023 Champs Elysée Film Festival 2023 - Grand Prix du Jury long métrage français indépendant et Prix du Jury presse FEMA , La Rochelle 2023 Festival Résistances, Foix 2023 Festival de Douarnenez, 2023 Festival du film de Montreuil, 2023 Festival Cinémondes, Berck-sur-mer 2023 Festival FIFIB, Bordeaux 2023 Festival Paris Science, 2023 - Prix du Public Festival Art et Psychiatrie, Lorgues, 2023 Festival Véo, Muret 2023 Festival Entrevue, Belfort 2023 Festival du Grain à Démoudre, Le Havre 2023 Festival Les Ecrans du Réel, Le Mans 2023 Festival La Grande Révolte, Paris 2024 Festival Atmosphère, Mayenne 2024 Festival du film politique de Carcassonne, 2024 Filmer le Travail, Poitiers 2024 Itinérances, Alès 2024 Rencontre de Salon de Provence, 2024